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Gevrey Chambertin 2022 Vigne de l’Hospital de Dijon Cuvée Eudes III
Dès son origine au XIIIe siècle, l’Hospital de Dijon a reçu de nombreux dons qui ont permis la création d’un domaine viticole. Les meillueres cuvées portent le nom de leur donateur.
Ce vin se distingue par un mariage harmonieux d’arômes de cassis et de réglisse, accompagné de tanins bien présents, mais soyeux, et se termine par une finale légèrement poivrée. Il se marie parfaitement avec un gigot d’agneau et des fromages de caractère tels que l’Époisses.
Ce vin peut être conservé pendant 5 à 10 ans.
Vinification
Vinification
La récolte se fait manuellement, suivie d’un tri minutieux sur table. Les grappes sont complètement éraflées avant que les baies ne soient placées dans des cuves thermorégulées en acier inoxydable. Cela permet une macération à froid optimale du Pinot Noir. Pendant la fermentation, plusieurs pigeages et remontages sont effectués pour assurer une extraction complète et soignée.
Le vin est élevé en fût de chêne neuf (33%) et en fût de chêne ayant servi pour un à deux vins. Avant cela, un pressurage très doux du marc est réalisé. L’élevage dure 13 mois en fût, suivi de 4 mois en masse.
Vigne de l’Hospital de Dijon
Vigne de l’Hospital de Dijon
Le Centre hospitalier universitaire (CHU) de Dijon est propriétaire de près de 23,5 hectares de vignes réparties entre les prestigieuses Côte de Nuits et Côte de Beaune. Ces vignobles sont gérés sous deux fermages distincts : 7 hectares pour le château de Marsannay, vinifiés par Sylvain Pabion, et 16,4 hectares en appellation Hautes Côtes de Beaune, loués à la maison Louis Bouillot pour la production de crémant.
Les 11 appellations détenues par le CHU de Dijon Bourgogne sont variées et comprennent des noms prestigieux tels que Beaune « Les Mariages », Pommard 1ᵉʳ cru, Aloxe-Corton, Puligny-Montrachet, Savigny-lès-Beaune, Beaune 1er Cru « Clos du Roy », Marsannay « La Plantelle », Fixin, Vosne-Romanée, Gevrey-Chambertin et Marsannay-la-Côte (rosé).
Chaque année, les revenus nets des fermages s’élèvent à environ 100 000 €, contribuant ainsi à l’acquisition d’équipements de pointe pour renforcer le plateau technique de l’établissement hospitalier.
